Thiès : « Un lutteur qui s’entraîne et qui est en forme, s’il n’est pas encadré et qu’on lui donne pas de métier ou qu’il na pas de combat, la plupart du temps, c'est un potentiel délinquant » (Maodo Malick Mbaye)


Dans le cadre du projet "un lutteur, un métier", l'Association "Taxawu Lamb" de Thiès (Atlt) en partenariat avec la Formation et insertion des lutteurs du Sénégal (Fils) et l'Agence nationale de la maison de l'outil (Anamo), a organisé un Forum sur la formation et l'emploi des lutteurs au Sénégal.

Ledit forum a été parrainé par le Directeur général de l'Anamo, Maodo Malick Mbaye. Qui est d'avis que la lutte ne peut et ne saurait être une occupation professionnelle. "La lutte n'est pas une occupation professionnelle, c'est une passion", a-t-il déclaré.

En effet, selon lui, il faut que chaque lutteur développe en lui une compétence professionnelle et continue à se battre pour gagner sa vie à la sueur de son front. C'est en substance, l'objectif de ce concept qui, estime-t-il, entre en droite ligne avec les objectifs du Plan Sénégal Emergent (Pse). "Mbeur mo guiss mou entrainé ba fess déll am dolé bougnouko encadréwoul diokhou gniou ko métier amoul combat, loussi eup, c'est un potentiel délinquant", dira-t-il, ajoutant que "c'est tout l'intérêt de notre initiative "Un lutteur, un métier" qui consiste à offrir aux lutteurs des formations pour leur permettre d'avoir un métier"...
Dimanche 25 Octobre 2020




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